dimanche 14 septembre 2014

En passant par la Fête de la science...

Avec un chemin qui surfe à la jointure d'appréhensions  artistiques du réel,  souvent sous-estimées ou renvoyées à d'obscures prémonitions, et de son appréhension scientifique (ou plutôt de ses appréhensions scientifiques diverses - dont la mise en système n'est pas évidente), le projet avance. Quête de Delphine  Forestier et recherche de formes de restitution en cours d'exploration, travail acharné en profondeur, conceptuel ET plastique de Pablo Garcia, pressé d'avancer, de réaliser ce qu'il s'est fixé, d'explorer jusqu'au bout la voie choisie...

Corrections de Jean Nicolas ciselant chaque virgule de son texte pour toujours mieux cerner ces rébellions du 18ème siècle et leur rôle dans l'irrépressible montée de la Révolution Française... Efforts comme chuchotés de Didier Tallagrand  pour livrer a minima ses stratégies souterraines comme si loin des protocoles scientifiques partagés, elles risquaient d'y perdre l'obscure zone nécessaire au temps et tâtonnements d'une lente élaboration...
La difficile mais évidente source d'une distinction des démarches permettant de mieux les saisir... Au coeur possible d'activités de médiation qui devraient s'avérer d'autant plus  fructueuses qu'elles peuvent  bénéficier d'insertions discrètes et homéopathiques de ces explications aussi  précieuses quel rares...
Comme si la diffusion des résultats scientifiques et de leur mode de production avait besoin de la mise en mots alors que la compréhension de la démarche artistique nécessitait de petites, diverses  et difficiles victoires pour appréhender un réel qui résiste ? Mais depuis quand ce qui est facile serait-il intéressant ?

Ophelia Escriu




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