De et pour Delphine

doctorante qui travaille sur le terrain, dans le cadre d'une thèse arts & sciences de la communication, dont Pierre Morelli est co-directeur.
Son arrivée là, se situe dans le contexte du débat actuel concernant un éventuel rattachement des écoles d'art aux universités, rattachement  dont les finalités et les modalités interrogent.

- Etiez-vous préoccupée par ces questions que pose l'actualité ?

"Pour moi, il n'y a pas de différences entres les deux écoles quand il s'agit de penser, de réfléchir sur un même thème, de mêmes problèmes. Le métissage des points de vue  permet d'enrichir le débat, de  mener plus loin la réflexion. Et plus on est de fous, plus on rit.

La pression de l'actualité amène à réfléchir aux démarches...

- Votre bilan global de ces deux jours ?

Le workshop artistique a été une belle expérience. Mettre des mots, découvrir des lieux,  Etre mobilisé autour d'une équipe... Des personnes extérieures pour faire découvrir le travail annoncé... Cela permet de donner le point de vue de chacun, propre à sa sensibilité, et de donner des pistes sur l'étude de la vision de chacun sur le paysage et l'environnement..."

- Votre bilan personnel par rapport à votre thèse ? 

Avant de venir j'ai participé à  l'exposition "la nuit des chercheurs", dans laquelle était impliquée l'Université de Metz. Etaient donc présents avec mes photos, Robert, Maria, le Carrefour des Résistances, la maison Cimaz, le Bec, les publications des Rias, en fond sonore, Paulette, Marcel et les autres... Accès possible au site Internet que j'ai créé et qui est partie intégrante de l'ensemble des créations artistiques que je présente...

S'ensuivent de riches échanges sur les séries -ensembles (Camboulive), variations (cf les Ménines de Picasso)... - articulant toujours, et questionnant rupture et continuité  (sans référence aucune à Zénon d'Elée, aux Eléates et à Valéry, ni à la poésie, ni aux mathématiques et à Gôdel...). A poursuivre, très intéressant et qui concerne conservation et transmission, d'autant que sont connus - en psychopathologie notamment -  les effets néfastes des ruptures identitaires et mémorielles dans les lignées familiales...

A suivre... Pour Delphine